Le pilotage dans les entreprises est souvent rendu difficile par le manque d'informations relatives au « ressenti terrain ». C'est le constat qu'on fait Sébastien Thouvenin (DSI de GMI) et Vincent Berdot, les auteurs de l'article « Les deux visages de la Business Intelligence » paru dans le magazine 01 Informatique *.

Nous partageons l'idée que les indicateurs chiffrés utilisés seuls s'avèrent souvent impropres à remplir la double fonction d'appui du pilotage financier et opérationnel. Les tableaux de bord quantitatifs sont pertinents dans une optique de « prise de décision presque mécanique ». Mais pour évaluer la performance opérationnelle, les chiffres se révèlent insuffisants, voire trompeurs.

Les auteurs expliquent par exemple que « la variation (...) d'une marge représente, certes, une indication primordiale, mais elle n'explique pas tout ». Le chiffre « ne dit pas si les derniers processus déployés ou modifiés améliorent ou non le quotidien des employés (...) ni si le temps éventuellement gagné est utilisé pour remplir d'autres missions ».

On a pu reprocher à la BI traditionnelle une approche trop technophile, parfois déconnectée des besoins réels des responsables Métier. Le fait qu'un DSI porte ce constat est donc une excellente nouvelle, les temps changent !

Néanmoins collecter le « ressenti » des équipes n'est pas aisé, encore moins s'il s'agit d'alimenter un processus de pilotage opérationnel. L'information ne réside pas dans des entrepôts de données, elle est non structurée et évolue même à mesure qu'elle circule dans l'organisation.

C'est là toute la valeur de l'approche proposée autour de Beam-Report, aujourd'hui la seule solution validée sur le marché qui adresse efficacement cette problématique.

Floriane Angelergues